Associations, où en est-on actuellement ?

Associations, où en est-on actuellement ?

Un secteur diversifié

Que l’on fasse le tour des monuments historiques de notre ville, que l’on aille jouer au handball dans un club ou que l’on farfouille dans une brocante, chaque jour (et bien souvent sans nous en rendre compte), nous sommes en relation avec des associations. Celles-ci peuvent être sportives, culturelles, environnementales, caritatives, ou encore soutenir l’éducation, l’emploi, la consommation, etc. Le secteur associatif est ainsi très présent en France, avec l’existence de plus d’1,3 million d’associations et pas moins de 70 000 nouvelles créées chaque année. Afin de faire vivre ces associations et leurs projets, on compte aujourd’hui plus de 16 millions de bénévoles qui interviennent dans des champs très variés.

Un cadre législatif stable

Créer une association ne s’invente pas, certaines règles de base sont à respecter. Selon la législation française, la liberté d’association est définie et garantie par la loi du 1er juillet 1901 qui détermine le cadre général dans lequel une association peut agir, ainsi que ses limites. On relève trois points essentiels dans cette loi : le contrat, la présence d’au moins deux personnes qui mettent en commun leurs compétences et un objectif qui ne soit pas lucratif. De plus, si une association veut être dotée d’une personnalité morale et juridique, afin de par exemple posséder des biens ou ouvrir un compte en banque, elle devra être rendue publique par ses fondateurs auprès du Journal Officiel. Le cadre législatif français est aujourd’hui solide, essayant d’allier la liberté individuelle des associations et la solidarité collective.

Des enjeux européens

A l’échelle européenne, les données concernant les associations sont moins connues et donc rarement détaillées, mais on peut être sûr que de nombreuses associations sont à l’origine de la création d’emplois et qu’elles favorisent, pour certaines, le développement à l’international. L’Europe occupe une certaine place dans le secteur associatif à travers différents services, programmes ou aides financières. Beaucoup d’associations reçoivent des aides de la part de leur ville, des conseils généraux ou régionaux, sans savoir que ces mêmes aides proviennent en fait de fonds européens. L’Europe peut donc être un enjeu social et solidaire pour les associations, permettant notamment de renforcer la solidarité européenne entre les acteurs du monde associatif.