Le Sanctuaire de Tchimpounga est un lieu de refuge pour chimpanzés orphelins, victimes du trafic de viande de brousse, du commerce illégal d’animaux vivants et de la destruction de leur habitat. Il abrite actuellement presque 200 chimpanzés auxquels les équipes de l'Institut prodiguent soins et nourriture. Face à l'afflux constant d'orphelins, le sanctuaire est devenu trop petit. C'est ainsi que le Jane Goodall Institute a décidé d'aménager trois îles du fleuve Kouilou, au centre de la réserve naturelle de Tchimpounga, pour y transférer les chimpanzés. Ces îles constituent la meilleure alternative pour des chimpanzés qui ne peuvent pas encore être réintroduits dans la nature. Là-bas, ils bénéficieront de la plus grande liberté possible, dans un espace de forêt protégé, tout en continuant d'être nourris et surveillés.
Pour pouvoir continuer d’offrir la liberté au plus grand nombre de ces orphelins, le Dr Jane Goodall a besoin de vous !
Aidez-la à leur rendre la liberté en parrainant le sanctuaire de Tchimpounga.
Tous les versements effectués au titre du parrainage sont considérés comme des dons. Ils ouvrent donc droit à une réduction d'impôt de 66% du montant du don, dans la limite de 20% de vos revenus déclarés.
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Plus d’informations sur le sanctuaire de Tchimpounga :
Avec nos amis à travers le monde, le Jane Goodall Institute (JGI) œuvre pour qu’un jour les chimpanzés puissent vivre libres, sans être menacés par le trafic illégal et la chasse.
Mais en attendant que ce que jour arrive, nous avons Tchimpounga.
Depuis bientôt 25 ans, le Centre de Réhabilitation de Chimpanzés de Tchimpounga a apporté des soins vitaux et un sanctuaire pour les orphelins rescapés, souvent malades, mal-nourris et blessés, sauvés par les autorités locales luttant contre le trafic de vie sauvage et le braconnage en République de Congo.
Situé à Pointe Noire au sein de la Réserve Naturelle de Tchimpounga, ce sanctuaire a été fondé en 1992 à travers un accord entre le JGI et le gouvernement de la République du Congo. Aujourd’hui, le sanctuaire est devenu le plus grand d’Afrique, et il s’engage à soigner ses résidents toute leur vie durant. Au-delà des opérations quotidiennes et de l’entretien continu du sanctuaire, notre équipe à Tchimpounga joue un rôle essentiel pour soutenir le respect des lois et réduire le trafic illégal de grands singes. En effet, quel que soit le nombre de lois passées, nous ne pourrons les mettre en vigueur si la République du Congo ne dispose pas d’un lieu d’accueil pour les chimpanzés sauvés par leurs autorités.
Les chimpanzés au sanctuaire de Tchimpounga sont répartis en huit-groupes, séparés par classes d’âges.
Les chimpanzés plus âgés ont accès à des enclos extérieurs, où ils peuvent socialiser et explorer ensemble leur habitat naturel. Les plus jeunes, quant à eux, peuvent faire des courts voyages dans la forêt et se balancer d’arbre en arbre, tout en étant surveillés par leurs soigneurs. Ces sorties sont des étapes importantes pour leur réintroduction dans le monde sauvage.
Tous les chimpanzés rentrent au sanctuaire pour leur troisième et dernier repas de la journée, constitué de fruits et légumes frais, et passent leur nuit dans des enclos sécurisés et spacieux. Les membres de l’équipe, beaucoup d’entre eux provenant de la région, apportent des soins vétérinaires, autant de routine que de réhabilitation, et maintiennent leurs espaces de vie, en s’occupant des lieux permettant ainsi aux chimpanzés de s’épanouir.
En 2008, nous nous sommes penchés sur trois îles au sein de la réserve pour la protection naturelle qu’ellespermettent : Tchibebe, Tchindzoulou et Ngombe. Nous transférons actuellement 100 chimpanzés vers ces îles, leur permettant de vivre dans un environnement beaucoup plus boisé – avec 100 fois plus de forêt à explorer – tout en leur permettant de continuer de recevoir les soins de notre équipe. Les eaux de la rivière Kouilou forment une protection naturelle contre les prédateurs, les chasseurs de viande de brousse, la déforestation et d’autres menaces. Les forêts préservées de ces îles sont riches en ressources alimentaires et constituent donc un lieu de vie sain pour les chimpanzés, un véritable havre de paix ! Aménager ces îles nous permet donc de continuer à améliorer la qualité de vie que nous offrons aux chimpanzés que nous accueillons.
Une réponse holistique au trafic
Nous savons qu’il n’y a pas de solution unique qui permettrait de mettre fin aux menaces pesant sur les grands singes. Mais une solution holistique est néanmoins possible, permettant de lier le sanctuaire, la défense des lois et l’éducation en coopérant avec les communautés locales. À travers le sanctuaire de Tchimpounga, nous soutenons les forces de l’ordre en leur fournissant le centre dont ils ont besoin pour amener les chimpanzés confisqués.
Nous travaillons aussi pour engager la communauté, à travers un programme d’éducation dynamique ainsi que des campagnes de sensibilisation concernant les lois en vigueur qui protègent les grands singes et l’intérêt pour tous de protéger leur habitat et leurs vies. La très bonne nouvelle est que, depuis le lancement de nos campagnes de sensibilisation à travers le pays, le taux de confiscation de chimpanzés orphelins a considérablement chuté. Dans les régions de Pointe Noire et de Kouilou, qui comptait précédemment pour 23% de toutes les confiscations, plus aucune n’a été enregistrée !
Toutefois, ayant une espérance de vie de 60 ans, beaucoup de chimpanzés vivant actuellement au sanctuaire pourraient encore y rester un demi-siècle. Le sanctuaire doit donc lui aussi continuer à vivre, bien que le taux de nouveaux arrivants ait baissé.
En nous soutenant par un don, vous contribuez à ce que le sanctuaire de Tchimpounga, ainsi que tous les chimpanzés qui y habitent, puissent continuer de prospérer.
Tchimpounga, combien ça coûte ?
Les chimpanzés recueillis à Tchimpounga sont souvent des bébés arrachés à leur mère qui arrivent en piteux état.
Le Jane Goodall Institute ne se contente pas de leur prodiguer les soins médicaux nécessaires pour les remettre sur pied ; lorsqu’il recueille un chimpanzé, l’Institut s’engage à en prendre soin durant sa vie entière… Et étant donné qu’un chimpanzé peut vivre jusqu’à 60 ans dans un environnement protégé tel que celui du sanctuaire, cet engagement pèse très lourd financièrement. Pour vous faire une idée des sommes investies, voici quelques exemples tirés du quotidien :
500 € : c’est le prix que coûte le sauvetage d’un chimpanzé confisqué dans le nord du Congo pour lui épargner une vie de solitude, d’emprisonnement… voire pire.
100 € par mois : c’est le prix de la quantité de lait en poudre nécessaire pour nourrir un bébé chimpanzé qui requiert également les soins et l’attention d’un soigneur 24h/24 et 7j/7 !
5000 € par an : équivaut à la prise en charge pendant un an d’un chimpanzé relâché sur l’une des îles du fleuve Kouilou. L’Institut continue de fournir nourriture, abri et soins médicaux à tous les chimpanzés relâchés.
400.000 € par an : une année d’achat de fruits et légumes frais et autres denrées destinées à nourrir les chimpanzés actuellement recueillis à Tchimpounga.