La tenue d’assemblée générale annuelle a pour objet d’approuver les comptes de l’association. La loi du 1901 n’oblige pas une association à se réunir lors d’une assemblée générale tous les ans, sauf si les statuts de l’association le prévoient.
En règle générale, les statuts mentionnent que « les comptes sont approuvés annuellement » ce qui impose la convocation d’une assemblée générale annuelle.
Dès lors, cette assemblée générale devient une procédure obligatoire que l’organisme associatif doit réaliser. En effet, d’importantes décisions relatives au fonctionnement de l’association se prennent lors d’une assemblée générale annuelle. C’est pourquoi il convient de ne pas négliger son organisation. Règlementation, convocation, déroulement…, découvrez donc tout ce qu’il faut savoir sur le sujet.
Assemblée générale annuelle : Règle juridique
Peu importe la nature de son activité, selon les décisions prises dans les statuts de l’association, une association loi 1901 a tout intérêt à programmer une assemblée générale annuelle.
Pour certaines associations, l’assemblée générale annuelle est obligatoire.
On y retrouve :
- les associations reconnues d’utilité publique,
- associations rémunérant un des dirigeants,
- celles percevant des subventions publiques,
- celles agréées par les ministères, de pêche et de protection du milieu aquatique et départementales.
Les modalités de l’organisation et de déroulement figurent d’ailleurs dans ses dispositions statutaires. À l’instar du mode de convocation, de la date de l’assemblée ainsi que des participants. Raison pour laquelle il est essentiel d’y prêter une attention particulière au moment de la rédaction des statuts.
En tout cas, le règlement intérieur de l’organisme peut aussi donner un maximum de précisions sur certains points. Et ce, si les statuts n’en font pas mention ou s’ils ne les détaillent pas. Il en est ainsi notamment de la délibération : quorum, mode de scrutin, nature de la majorité. Quant à la date de tenue de l’assemblée générale ordinaire, elle dépend avant tout des besoins et du type d’association. Mais, en général, elle a lieu en mars ou bien en décembre.
Pour ce qui est des personnes autorisées à y participer, ce sont également les statuts qui les identifient. Ces derniers posent aussi les conditions (âge, statut dans l’association…) pour l’assistance à cette réunion. Par contre, il peut arriver qu’ils ne comportent aucune clarification concernant la composition de l’AGO. Dans ce cas, il faudra convoquer tous les membres de l’association, quel que soit leur statut (fondateurs, simples adhérents, etc.).
Toutefois, si l’organisme possède un commissaire aux comptes, il fait le plus souvent partie des participants. Il ne s’agit pas d’une obligation légale, mais plutôt d’une pratique relevant de la déontologie.
Le point sur la convocation d’une assemblée générale annuelle
Une fois les participants connus, qui est responsable de la préparation et de l’envoi des convocations à une assemblée générale annuelle ? Eh bien, ce sont les statuts (ou le règlement intérieur) de l’association 1901 qui désignent l’organe en charge de ces missions. Il peut ainsi s’agir d’un membre du bureau (président, secrétaire…) ou du conseil d’administration.
En revanche, si ces documents de référence ne donnent aucune piste en la matière. Alors, l’initiative de la convocation revient généralement au président. De fait, c’est la personne qui dispose des pouvoirs les plus étendus. Néanmoins, l’initiative de se réunir en AG peut tout aussi bien venir de l’ensemble des membres de l’association.
Les modalités de convocation de l’assemblée générale ordinaire d’une association loi 1901
Les statuts (ou éventuellement le règlement intérieur de l’association) fixent les modalités de convocation à une assemblée générale. Délai, mode d’envoi, forme et contenu, il ne faut rien laisser au hasard. Aussi, en ce qui concerne le délai, il doit permettre aux participants de prendre connaissance de l’ordre du jour. Mais également de laisser le temps aux organisateurs de préparer la réunion. Un délai de 15 jours à un mois est dès lors suffisant. Relativement au mode d’envoi, plusieurs options sont possibles : Courrier postal (lettre simple ou recommandée) ou électronique, annonce dans la presse, publication sur le site de l’association, affichage… Cet élément varie en fonction du type d’association et de sa taille.
Le contenu d’une convocation à une assemblée générale annuelle d’un organisme associatif
Encore une fois, vous devez vous référer aux dispositions statutaires de l’association ou à défaut à son règlement intérieur. Mais, d’une manière générale, la convocation à l’assemblée générale annuelle doit comprendre :
- Le nom de l’organisme associatif
- La date de la convocation
- La date, l’heure et le lieu de la réunion
- L’organe qui a pris l’initiative de la tenue de l’AG ordinaire
- L’ordre du jour
- La signature de l’auteur de la convocation et son identité
Comment se déroule une assemblée générale annuelle d’association ?
Une assemblée générale annuelle d’association loi 1901 s’opère en plusieurs étapes :
Le débat
Qu’il y ait ou non un discours d’introduction par le président de la séance (souvent le président de l’association), il faut commencer par faire signer la feuille de présence par les participants. Effectivement, cela permet de savoir si le nombre de membres présents et représentés atteint le quorum exigé. Dans le cas contraire, l’assemblée générale n’a pas lieu d’être. D’ailleurs, si un ou plusieurs membres se retirent durant la réunion amenant ainsi au non-respect du quorum, la suspension de la séance est inévitable.
À noter que le président de la séance doit s’assurer du respect de l’ordre du jour.
Lors de cette AG, peuvent notamment être présentés le rapport moral et le rapport financier de l’association pour l’année écoulée.
Le vote
La délibération accomplie, l’heure est au vote. Comme mentionné plus haut, ce sont les statuts qui définissent ses modalités de réalisation :
- Le mode de scrutin : vote à main levée ou à bulletin secret
- Les conditions de majorité : relative, absolue, qualifiée ou unanimité
La rédaction du procès-verbal
Que les dispositions statutaires de l’association loi 1901 fassent ou non mention de la rédaction d’un procès-verbal, il est vivement conseillé d’en établir un. Et pour cause, ce document permet de prouver en cas de contestation le respect :
- De l’ordre du jour
- Des exigences de quorum
- Des conditions de majorité
- De la légitimité et de la légalité de l’ensemble des décisions votées et adoptées lors de l’assemblée générale
Par ailleurs, il faut que le procès-verbal de l’AG annuelle soit consultable sur demande des membres et disponible à tout moment sur place. Si l’organisme possède un site internet, sa publication est préconisée.
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